Évaluation des politiques en vue d’améliorer la qualité de l’eau dans les paysages agricoles
Abstract
L’Île-du-Prince-Édouard (Î.-P.-É.) présente une dépendance écologique et économique unique envers la qualité de l’eau, qui est affectée directement par les systèmes agricoles. Les résidents de l’île tirent leur eau potable uniquement de l’eau souterraine, et cette dernière contribue à hauteur d’environ 70 % aux eaux de surface comme les ruisseaux, les rivières et les estuaires. La dépendance des écosystèmes et des résidents de l’Î.-P.-É. envers la qualité de l’eau souterraine coexiste avec un secteur agricole intensif qui revêt une grande importance pour l’économie de la province. La pomme de terre est cultivée sur plus de 40 % des 1,4 million d’acres (567 000 hectares) de terres cultivables, et cette denrée génère plus de 75 % des recettes totales provenant de cette terre cultivée. Le recours massif à l’azote pour produire ces cultures à valeur élevée sur les sols sablonneux de l’Î.-P.-É. a entraîné une importante contamination de l’eau souterraine par le nitrate. Bien que le problème des nitrates excessifs et de la qualité de l’eau ait incité des hydrogéologues et des agronomes à étudier l’impact des pratiques de gestion du territoire agricole sur les lixiviats de nitrate au moyen de techniques de modélisation hydrologique, les chercheurs ont effectué peu d’analyses économiques sur les meilleures pratiques de gestion visant à aborder le problèmeThe following license files are associated with this item:
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