Abstract
Les Canadiens courent un risque croissant de subir les répercussions d’événements associés à l’eau, telles que des sécheresses pluriannuelles, des inondations ou des modifications importantes dans la configuration des précipitations. Des phénomènes hydrologiques extrêmes pourraient également entraver notre capacité de protéger et de gérer nos ressources en eaux souterraines. Le lien entre l’ensemble de mesures de précaution et de protocoles d’intervention préventive offert aux utilisateurs privés, et celui destiné aux utilisateurs publics et intervenants, n’est pas bien compris, ni nécessairement activé ou favorisé par les réglementations des eaux existantes. Par exemple, des investissements sélectifs dans des infrastructures, des protocoles de gestion de l’eau révisés ou des changements de nature juridique et réglementaire sont susceptibles de jouer un rôle bénéfique, mais ces approches pourraient être autrement plus efficaces si elles étaient coordonnées. Certains secteurs d’exploitation de l’eau sont probablement mieux préparés que d’autres pour pallier l’augmentation des inondations ou des sécheresses, mais il est possible qu’il manque de mécanismes permettant de coordonner les mesures bénéfiques dans l’ensemble des secteurs. Bien que le rendement des choix particuliers en matière d’investissement dépende grandement de l’emplacement et du contexte, certains types d’investissements ou d’actions préalables pourraient avoir plus de retombées positives que les seules mesures correctives ou adaptatives.The following license files are associated with this item:
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